projets RISPOL

Les élèves de la voie "Risques, pollutions et nuisances" planchent sur des projets concrets régionaux

Le 25/04/2023

Comme chaque année depuis une trentaine d’années, les étudiantes et étudiants de la Voie d’approfondissement "Risques, pollutions et nuisances" ont travaillé, dans le cadre de leur projet d’aménagement sous la direction de Bernard CLEMENT, pour le compte de collectivités de la région Auvergne Rhône-Alpes, entre octobre et fin mars. Cette année ce sont 7 projets différents qui ont été menés en mode bureau d’études.

construction en pisé

Construction en pisé, route de Pizay

/// Une zone d’activité durable et un patrimoine bâti en terre crue à Belleville-en-Beaujolais

A Belleville-en-Beaujolais, engagée dans une démarche environnementale forte depuis septembre 2021, un des enjeux pour les zones d’activité est la prise en compte de l’environnement et l’adaptation climatique dans un contexte de transition écologique et énergétique. Théo BAUZA, Lise DEGOY et Victor PICCIOLI ont proposé plusieurs solutions et actions pour une transition vers un modèle durable d’une future zone d’activité : prise en compte de la biodiversité, gestion adaptée des eaux pluviales pour mieux les valoriser, sobriété énergétique et EnR, promotion de l’utilisation de matériaux biosourcés, accès privilégié à la zone d’activités par modes doux (transports en commun, vélo et marche à pieds).

Belleville-en-Beaujolais est également intéressée par son patrimoine bâti et souhaite redynamiser la filière terre crue. Auriane BAHUAU, Baptiste FRAY et Alice GABORIAU ont donc analysé le contexte de la construction en terre crue en France, les caractéristiques de ce matériau géo-sourcé ainsi que les acteurs de sa chaîne de valeur. Ils se sont ensuite penchés sur le patrimoine bâti en pisé de Belleville-en-Beaujolais et ont proposé des leviers d’action pour redynamiser la filière localement.

/// Des aménagements cyclables respectueux de l'environnement dans la Plaine de l’Ain

tracé alternatif

Sur le territoire de la Communauté de communes de la Plaine de l’Ain (CCPA), le travail a consisté en une étude de faisabilité d’une boucle locale de la Via Rhôna, itinéraire de 11 km longeant le Rhône, en conciliant respect de l’environnement et aménagement cyclable de qualité. Après un diagnostic du territoire, Alice TERSEN et Hugo TOURNOUX ont établi les différentes contraintes environnementales et réglementaires (liées notamment à la traversée d’une réserve naturelle nationale), proposé des aménagements sur le parcours, et explicité les leviers de financements existants et les acteurs à mobiliser.

/// Gestion de crise à Meximieux

A Meximieux, le Plan communal de sauvegarde (PCS) a été actualisé et amélioré par Léo BILLARD et Jérémy PETIT pour mieux prendre en compte l’ensemble des risques présents (inondation, canicule et vague de chaleur, vague de froid, pandémie et épizootie, transport de matières dangereuses). Les étudiants ont également mis au point un scénario de crise (déraillement d’un train transportant des hydrocarbures) en vue de la tenue d’un exercice de crise qui sera organisé par la commune et qui permettra de tester l’opérationnalité du PCS et des acteurs de la gestion de crise.

/// Lutte contre les nuisances sonores à Ecully

zone d'emprise

Zone d'emprise du projet sur la M6

Ecully souffre de la présence de la route métropolitaine M6, anciennement autoroute A6 car déclassée en 2016. Cette infrastructure scinde en effet la commune en deux parties Est et Ouest inégales, isolant particulièrement le quartier des Sources, et est à l’origine de fortes nuisances sonores. Le travail mené par Auguste PERSON, Cécile BALLY et Cyril LEFEBVRE a porté sur la faisabilité d’une couverture de la M6 et, grâce à une modélisation des émissions acoustiques, sur les impacts positifs au plan des nuisances sonores. Un chiffrage estimatif a été proposé.

/// Valorisation des eaux usées dans le Beaujolais et autour de Roanne

La Communauté d’agglomération Villefranche Beaujolais Saône cherche, dans un contexte eau de plus en plus critique (sécheresses hivernales et estivales), à valoriser les eaux usées traitées de ses stations d’épuration. Après un benchmark sur la thématique, Charlotte RAYNAL et Clémentine CAILLOUX ont étudié la faisabilité d’une valorisation agricole (irrigation des vignobles et espaces verts) au plan local, notamment par vérification de la capacité des stations de fournir des eaux traitées conformes aux nouvelles réglementations.

Toujours sur la thématique "valorisation des eaux usées", qui devient d’une importance majeure, Irina BEAUDOIN, Trayvis MAROUDIN et Amandine MARTIN-NAFTI ont travaillé sur les rejets du futur centre aqualudique de Roannais Agglomération dans un objectif de valorisation d’énergie (récupération de chaleur fatale) et de matière (irrigation de cultures maraichères). Après un état de l’art sur la recherche, des rappels réglementaires et un benchmarking sur ces sujets émergents et complexes, les solutions de valorisation ont été définies dans les grandes lignes et discutées au regard des bénéfices attendus.